dimanche 18 septembre 2011

Réplique à une bloggeuse pas si anonyme!

Ce texte est publié en réponse à un billet signé par Kim Cornellissen sur son blogue "Bepob et cie". Une recherche sur Google m'apprend que madame Cornellissen agit à titre de vice-présidente l'Association québécois de lutte à la polution atmosphérique (AQPLA) ce qui, au moment de la publication de ce texte, n'était pas mentionné sur son blogue.

Bonjour,

Merci « Bebop et cie » pour votre commentaire. Je vous remercie d’avoir pris le temps de visionner la vidéo du débat avec Daniel Breton. En passant, pourquoi utilisez-vous un pseudonyme?

J’apprécie votre humour et la façon dont vous maniez la plume. J’ai toutefois l’impression que cherchez à manipuler les esprits aussi. D’abord une précision: depuis que j’ai quitté la politique, je pratique le métier de consultant. J’offre des conseils à mes clients qui en retour me rémunèrent pour le temps que je leur consacre.

Pour votre connaissance personnelle, Wikipédia utilise cette phrase pour décrire le métier: « parce qu’il est indépendant de l’entreprise, le consultant peut être impartial dans des situations où il est difficile aux gens de l’intérieur de l’entreprise de l’être ». Dans le cas qui nous occupe, je ne suis ni lobbyiste (au sens des lois québécoises et canadiennes), ni porte-parole de l’entreprise. J’ai été engagé par le Conseil d’administration de Questerre. Je me rapporte donc directement au membres du Conseil et non à la direction de l’entreprise. Ces précautions prises, mon indépendance demeure entière.

Afin de coaliser des internautes, vous entretenez volontairement la confusion au sujet de mon rôle. Si j’utilisais la même rhétorique que vous, je me risquerais à affirmer que vous avez pris le temps de publier un billet sur votre blogue soit parce que vous avez un intérêt personnel à le faire, soit parce qu’il vous importe de défendre le parti ou l’organisation auxquels vous appartenez. Je poserais même la question à mille dollars: vous paie-t-on pour le faire?

Encore plus vicieux, je pourrais vous accuser de représenter l’industrie américaine du charbon? Vous savez fort probablement que cette industrie est mobilisée à temps plein contre l’exploitation du gaz de Marcellus, abondant au sud de notre frontière. Rassurez-vous, je sais que ce n'est pas le cas. Une recherche sur Google, m'apprend que vous êtes vice-présidente de l'AQPLA. Un important organisme de protection de l'environnement qui oeuvre au Québec. D'ailleurs, si tel avait été le cas, Greenpeace n’aurait pas si rapidement repris votre billet publié hier sur son compte Twitter. Ensuite, je vous l’accorde volontiers, aucun traducteur n’aurait pu conduire de façon aussi fine et humoristique un tel procès d’intention.

Bon assez pour le venin, revenons au débat en cause. Vous estimez que j’ai commis un lapsus. Rassurez vous, il n’est est rien. Je garde toute mon indépendance et exerce mon droit le plus strict de la pratiquer. Oui, je crois fondamentalement qu’il est dans l’intérêt des Québécois de partager les risques et les bénéfices de l’exploration et de l’exploitation du gaz de shale avec le secteur privé. C’est ce que d’autres avant moi ont appelé le codéveloppement. Je l’ai affirmé sur les ondes de la SRC, je le réaffirme aujourd’hui.

Je vous invite d’ailleurs à prendre connaissance de mes arguments. Vous trouverez un court texte résumant ma pensée à l’adresse suivante: http://bit.ly/r1oEel

En conclusion, un conseil, je vous l’offre gratuitement: si vous êtes à la recherche d’un vaccin, essayez donc de trouver celui contre le cynisme. Il y aura sans doute moins d’internautes anonymes sur le web qui relèguent au second rang les idées et les débats de fond.

Bon dimanche, allez en paix!

André Boisclair

vendredi 16 septembre 2011

L’énergie de chez nous: oui au codéveloppement du gaz de shale.


Depuis toujours au Québec nous manifestons une grande fierté à mettre en valeur les ressources de notre territoire. La création, en région, de la richesse et de l’emploi, l’habilité de nos entrepreneurs et la qualité de notre main-d’œuvre sont des sujets qui demeurent d’actualité et avec lesquels nous sommes bien familiers.

S’il est vrai qu’au fil des ans le récit de l’exploitation des ressources s’est grandement transformé par l’ajout de thèmes incontournables comme celui de la maximisation des retombées économiques et celui du développement durable, une réalité s’impose: la volonté des Québécois de tirer profit de la meilleure façon possible des ressources de notre territoire ne s’est jamais démentie. Dans ce contexte, une question domine: pourquoi n’en serait-il pas de même au sujet de l’exploitation des ressources gazières de chez nous?

Or, depuis plus d’un an, la discussion sur l’exploitation des gaz de shale soulève des passions. La précipitation manifestée tant par le gouvernement que par l’industrie ajoutée à notre manque de connaissances généralisé a, à juste titre, échauffé bien des esprits. Devant le barrage qui se levait, le gouvernement édicta pour deux ans un quasi moratoire, le temps de mener de nouvelles études. En somme, la vigilance des citoyens fut récompensée, Québec a pris ses responsabilités et a mis en œuvre le principe de précaution.

Pendant cette pause où le gouvernement relègue à d’éminents spécialistes le soin de nous éclairer, nous serions mal avisés de rester les bras croisés. Voici pourquoi.

Une grande majorité de ceux qui ont réclamé un moratoire n’ont pas fermé la porte à l’industrie. Ils réclament plutôt avec véhémence un encadrement juridique clair, apte à protéger la qualité de leur environnement. Ceux qui la composent sont encore à l’écoute et en attente. Au même moment, l’industrie, elle, travaille. Elle s’adapte, le ton change. Tout récemment d’ailleurs, l’association pétrolière et gazière du Québec (APGQ) s’engageait formellement à divulguer une liste exhaustive des produits utilisés dans le processus de fracturation et à publier tous les renseignements relatifs à l’utilisation de l’eau. C’était d’ailleurs un prérequis à tout dialogue sérieux.

De plus, s’il est difficile de quantifier aujourd’hui l’ensemble des retombées économiques, trois choses semblent certaines. Premièrement, tout indique qu’elles pourraient être fort importantes. SECOR évoque la création de 5 000 à 19 000 emplois en région dans les secteurs de l’exploration et de l’exploitation et d’une réduction de déficit commercial de 800 millions à 3 milliards de dollars par année. Ensuite, l’exploitation efficace de la ressource n’est possible que si une industrie des services voit le jour au Québec. Il faut savoir à ce sujet qu’une règle se vérifie avec le temps: pour chaque emploi créé dans le secteur de l’exploration ou de l’exploitation, il y en a dix qui naissent dans le secteur des services. SECOR n’a pas étudié cette question. Il n’est donc pas farfelu d’affirmer que la création d’emplois a été, à ce jour, sous-estimée. Finalement, il est impératif d’obtenir plus d’informations sur la quantité et la qualité des ressources disponibles. Les exercices de fracturation hydraulique rendus possibles dans le cadre l’évaluation environnementale stratégique en cours devraient nous éclairer.

Ceux qui péremptoirement ignorent ces trois réalités commettent une grave erreur.

En conclusion, s’il est vrai que le débat sur les redevances est important celui sur l’actionnariat des compagnies l’est encore plus. Pourquoi, les québécois, à travers des sociétés mandatées à ces fins, ne partageraient-ils pas, avec l’industrie, les risques et les retombées associés au développement de l’industrie. Je souhaite ardemment que nous répondions collectivement à cette question. Pour ma part, sans hésitations, je dis oui au codéveloppement de gaz de shale.

Je termine avec un trop court mot, j’en conviens, au sujet des enjeux environnementaux.

La protection de la santé des populations avoisinantes ainsi que la protection de l’eau et de l’air sont des impératifs. Je connais la compétence et la prudence de l’équipe du ministère de l’Environnement et j’ai confiance que nous saurons y arriver. Le jeu n’en vaudrait pas la chandelle si, sur ces questions, nous étions perdants. Ce qui ne veut pas dire toutefois que nous pouvons espérer qu’une main magique nous protège de tout incident. Comme en toute autre matière, il y a des risques à gérer.  Reconnaissons toutefois qu’il se creuse des milliers de puits par année au Canada et, qu’à ce jour, les prophètes de malheur ont été confondus. Reconnaissons aussi que l’empreinte carbone du gaz de shale est inférieure à celle de bien d’autres sources d’énergie et que les effets de substitution sont réels.

Voilà! Je n’ai rien perdu de mes convictions. L’acceptabilité sociale ne s’achète pas, je fais le choix d’y travailler.

Questerre nomme monsieur André Boisclair à titre de conseiller au Conseil d’administration - Communiqué


16 septembre 2011 Calgary, Alberta -- Questerre Energy Corporation (« Questerre » ou la « société ») (TSX, OSE : QEC) annonce aujourd’hui la nomination de monsieur André Boisclair à titre de conseiller auprès de son conseil d’administration.

« Sa bonne connaissance de la société québécoise ainsi que sa maîtrise des enjeux entourant les questions de développement durable font de monsieur Boisclair la personne toute désignée pour conseiller notre conseil d’administration sur ces importantes questions », a déclaré Michael Binnion, président et chef de la direction de Questerre. Il a également ajouté : « il est important pour nous de pouvoir discuter de façon constructive des enjeux réels entourant le développement du gaz naturel de l’Utica. Nous sommes certains que M. Boisclair jouera un rôle important dans la facilitation de cette discussion ».

M. Boisclair conseillera donc le conseil d’administration au sujet des questions énergétiques et des considérations sociopolitiques propres au Québec. Cela impliquera également des recommandations permettant d’approfondir l’engagement de Questerre en matière de transparence et d’engagement avec ses parties prenantes. M. Boisclair soutiendra aussi, de concert avec l’industrie, l’établissement des meilleures pratiques dans le but de favoriser l’acceptabilité sociale de ses projets au Québec.

« Depuis toujours l’enjeu de l’indépendance énergétique du Québec est au cœur de mes préoccupations. À  titre de ministre du gouvernement du Québec, j’ai soutenu un plan d’exploration pétrolière et gazière en 2002. Encore aujourd’hui, je crois que la mise en valeur de nos ressources naturelles représente sans contredit des avantages à la fois économiques et énergétiques pour le Québec. Nous avons deux ans devant nous. Profitons de cet entracte pour engager un dialogue constructif avec tous. Il y a sans doute, à nos portes, une fantastique opportunité à saisir, » a déclaré André Boisclair.

Pour Pierre Boivin, membre du Conseil d’administration de Questerre: « déjà en octobre dernier, à l’occasion du congrès annuel de l’Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ), André Boisclair avait impressionné en présentant un constat lucide de l’état des lieux. Dans le meilleur intérêt de tous, j’ai confiance qu’il nous aidera à revisiter nos façons de faire. »

En conformité avec son désir de transparence, Questerre a été la première société au Québec à publier les additifs utilisés lors de ses opérations de fracturation hydraulique et à produire une vidéo en français, disponible au public, expliquant les processus du forage horizontal et de la fracturation hydraulique. Ces ressources sont offertes sur le site Web de la société à l’adresse : www.questerre.com

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Pour de plus amples renseignements ou pour demander une entrevue avec monsieur Michael Binnion, veuillez contacter :

Karen Carle
Directrice des Affaires publiques
403-777-1196
kcarle@questerre.com


Pour demander une entrevue avec monsieur André Boisclair, veuillez contacter :


Chantal Dufresne
Dufresne relations publiques
514-497-1007




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